Un chêne fort méprisant, ignorait un ruisseau.
Lui-même venu d'un gland, il avait besoin d'eau.
Il offusqua le ciel, qui voulut le blâmer.
Gonflé de tout son fiel, il n'était que fierté.

Le chêne était fort haut, dédaignant même le vent.
Il pensait qu'un ruisseau, n'est pas très important.
Mais l'eau coule à jamais, il n'a qu'un temps compté.
Le vent peut tout changer, il a juste à souffler.

Le chêne avait des branches, elles aussi méprisantes.
Quand elles se disaient franches, elles étaient dans l'attente.
Si l'arbre est renversé, une branche ne survit pas.
Le ruisseau peut enfler, l'eau sera toujours là.
C'est elle qui fait les chênes, il leur faut y penser.
Ils peuvent montrer leur haine, peur de cette vérité.

Une belle morale pour une jolie fable.....

Amicalement
Christine

magnifique! et quelle légèreté dans ton écriture j'adore.

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Zia Dan


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"Combattons l'ignorance que nous avons d'autrui,
Pour que l'indifférence tombe enfin dans l....

Bonjour Christine,

Merci de ces encouragements, je n'écris sérieusement des poèmes que depuis peu, mais celui-là est venu, j'ignore pourquoi, facilement. Quand je relis mes premiers textes et ceux de maintenant, j'ai le sentiment d'avoir progressé. J'ignore si j'ai du talent, mais aucun ne peut se développer sans pratique.

Amicalement

sellig