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Expéditeur Conversation
vanoui
Envoyé le :  8/8/2014 20:30
Plume d'argent
Inscrit le: 11/7/2014
De:
Envois: 226
conte de Noël


Ceci est pure vérité
C’est une histoire qu’un très vieux monsieur a raconté à un autre monsieur qui l’a raconté à son fils qu’il l’a raconté à mon grand Père qui me l’a raconté et c’est pourquoi au soir de ma vie je me sens obligé de te la raconter.

C’est l’histoire d’une petite fille qui vivait il y a bien longtemps.
Cette petite fille était un peu triste, elle rêvait de découvrir quelque chose, mais elle ne savait pas trop ce qu’elle désirait .Peut-être un peu moins d’occupation, peut-être un peu moins d’obligations, elle se sentait comme emprisonnée qui donc allait la libérer ? Et pourtant ce n’était pas tout à fait ça Elle était libre, libre d’agir, libre de parler même libre de chanter, alors, pourquoi ce sentiment de manque.
Elle allait, marchant quand même d’un pas léger, puis soudain, marqua un temps d’arrêt Un homme était la sur le bas coté du chemin, je devrais plus-tôt dire : un drôle de bonhomme, chapeau de paille sur la tête .Un vaste pantalon lui enserrant la taille et tenant par je ne sais quel miracle, une ficelle faisait office de ceinture. C’était un pantalon à damiers jaunes et noirs un vrai pantalon de clown comme on pouvait en voir dans les cirques forains sur les places publiques, une veste bien trop grande pour lui, une veste, qui avait dû être noire dans les temps anciens, mais on le devinait, plutôt que d’en être certain, une cravate rouge, sans chemise complétait la tenue,
comme chacun sait : l’homme heureux n’a pas de chemise. Les pieds nus dans des sabots de bois, une grande barbe et des yeux bleus malicieux, des yeux couleur de ciel mais remplis de soleil. On le sentait pleinement heureux et totalement serein. Debout, devant un tableau blanc reposant sur un chevalet ; la toile était immaculée et n’attendait que le travail du peintre pour enfin s’exprimer. La petite fille s’adressa au peintre : dis moi gentil monsieur fais moi un tableau ou se trouverai le bonheur, que je puisse l’emporter avec moi et l’accrocher sur le mur de ma chambre, face à mon lit, que je puisse le contempler en m’endormant….

Le bonheur ? Mais sais tu bien ce que tu me demande ? lui répondit le brave homme .Chacun a dans son cœur une image du bonheur et cette image n’est pas la même pour tous. Tiens je vais te faire un petit bonheur, un petit bonheur de tous les jours. Tu me diras si cela te conviens. Alors les pinceaux sortirent de leur cachette comme par magie les tubes de peinture s’agitaient et un tableau prit forme sur la toile en quelques instants. Le peintre se recula d’un pas pour admirer son œuvre .Satisfait du résultat il demanda à la petite fille, si ce petit bonheur lui convenait. Un sourire éclaira son visage à la découverte de l’image. Comment cela avait-il était possible en deux temps trois mouvements, un paysage de rêve avait surgit du tableau et elle-même se trouvait au milieu de la toile des arbres magnifiques comme elle n’en n’avait jamais vu, sur les branches des oiseaux aux mille couleurs chantaient et leurs chants joyeux étaient un véritable enchantement , un petit lapin jouait à saute mouton, vraisemblablement avec deux de ses petits frères ; un petit tout noir avec une petite queue toute blanche et un petit tout blanc avec, chose surprenante une petite queue toute noire. Les branches des arbres laissaient filtrer les rayons du soleil. Un peu plus loin un ruisseau coulait sur des petits graviers de toutes les couleurs. La petite fille se sentait bien. Est- cela le bonheur ? se demanda-t-elle. Il est vrai qu’elle se sentait vraiment bien, mais elle avait comme un manque, peut-être était ce le fait d’être seule au milieu du tableau ? En principe, le bonheur, ça se partage ! Le peintre avait dû comprendre, elle se retrouva brusquement face à la toile, à nouveau immaculée. Elle était sortie du paysage aussi vite qu’elle y était entrée. Il y avait quelque chose de mystérieux dans tout ce qui se passait, pour sûr elle devait rêver, elle se pinça et fit une grimace de douleur, mais non, elle ne rêvait pas.
C’est vrai dit l’artiste, le bonheur ne se vit pas seul. Pour être complet il faut le vivre à plusieurs.
Le Tableau s’agita de nouveau, les pinceaux allaient et venaient, des couleurs vives éclataient de toutes parts, la petite fille, était à nouveau dans le mystérieux tableau c’était la fête. Des enfants faisaient la ronde, d’autres buvaient directement dans la rivière toute proche, une rivière de limonade, des bonbons poussaient sur les arbres, des sucres d’orge sortaient de terre tels des plans de carottes , une cascade de crème fouettée jaillissait, de la roche tout à coté c’était de la véritable mousse au chocolat qui surgissait et tout cela sentait bon, hum... . Cette fois ci la petite fille avait cru trouver le bonheur. Tout le monde autour d’elle avait l’air joyeux, les enfants chantaient tout en tourbillonnant mais soudain le doute l’envahit, c’était quand même trop ! Trop bruyant, trop voyant, trop factice, trop illusoire, cela sonnait un peu faux, en un mot c’était trop. Elle se retrouva à nouveau près du peintre sans se rendre compte de ce qui s’était passé.
N’as-tu pas trouvé le bonheur, Que fais tu hors de la fête ? Je pense que tu as fais pour le mieux répondit-elle c’est sûrement un bonheur, mais c’est le bonheur d’un instant, un petit bonheur futile. L’artiste lui fit un grand sourire. Je m’aperçois que tu es prête à découvrir le vrai bonheur.
A nouveau, les pinceaux s’agitent, des couleurs apparaissent et rebondissent sur la toile et la petite découvre ce qui apparaît à nouveau sur le tableau. Elle se trouve devant une étable. Un âne, un brave bourricot se trouve à l’intérieur faisant face à un bœuf et à eux deux ils soufflent vers la mangeoire afin de réchauffer le petit bébé emmailloté, qui s’y trouve. Il est là tout sourire, en écartant les bras comme pour accueillir ceux qui viennent le voir. A côté une dame et un monsieur, sûrement ses parents, sont là, heureux mais inquiets surtout la Maman elle donne l’impression de redouter l’avenir pour son petit enfant et puis il y a des bergers accompagnés de leurs brebis. Au ciel, toujours dans le tableau une étoile resplendissante brille au firmament elle semble indiquer l’emplacement de l’étable.
Maintenant apparaît une caravane avec chameaux et dromadaires des hommes sont présents ; à leurs atours, sûrement des gens de haut rang, qui doivent venir de très loin ils ont l’air harassé comme s’ils avaient parcouru des tas et des tas de kilomètres. Il y en a trois qui semblent différents on croirait des savants, plutôt des astrologues. Ils apportent des cadeaux au nouveau né : De l’or, de l’encens, de la myrrhe. Mais l’enfant n’a d’yeux que pour la petite fille qui contemple la scène sans trop y croire .Il l’appelle du regard à nouveau elle se retrouve dans le tableau, se penche vers le bébé qui lui murmure quelque chose à l’oreille. La petite fille brusquement est transformée, elle devient lumière. Aurait-elle découvert le bonheur ?
La sonnette du réveil éclate brusquement dans sa tête, elle ouvre les yeux, tout cela n’était donc qu’un rêve, et pourtant !!!!!!!
Les années ont passées, la petite fille est devenue la petite grand-mère du quartier Tous les jours elle a pensé à son rêve. Elle n’a pas oublié le peintre au chapeau de paille, l’étable, le bœuf et l’âne mais surtout ce petit enfant, qu’il lui a murmuré à l’oreille :

Je t’aime……… Fais comme moi,……Aime les tous………. tes amis …….comme tes ennemis. Là tu trouveras le bonheur.
Et c’est peu être pour cela, que depuis bien longtemps, tous l’appelllaient Mamie bonheur.

Yvan C Valdivienne décembre 2011
Honore
Envoyé le :  17/8/2014 11:04
Modérateur
Inscrit le: 16/10/2006
De: Perpignan
Envois: 39530
Re: conte de Noël
Un conte comme on les aime car il respire l'amour et le bonheur dans sa plus pure tradition.
HONORE
flamandine
Envoyé le :  20/8/2014 7:40
Plume de diamant
Inscrit le: 11/6/2014
De:
Envois: 11859
Re: conte de Noël
Bonjour vanoui, un tres joli conte plein de sagesse et d emotion !
vanoui
Envoyé le :  2/9/2014 8:59
Plume d'argent
Inscrit le: 11/7/2014
De:
Envois: 226
Re: conte de Noël
Quel est le besoin premier de l'homme De pouvoir respirer?
de pouvoir manger Ă  sa faim?
Non le premier besoin de l'homme c'est d'ĂŞtre reconnu car il va se sentir AIME
C'est cela son premier besoin: D'être aimé! . Vanoui bisous:
Aina
Envoyé le :  3/9/2014 7:19
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 10/4/2013
De:
Envois: 2666
Re: conte de Noël
Bonjour ami de poésie,

oh combien cela est vrai !

Le premier bonheur c'est d'être aimé et puis le reste suit son chemin.

C'est une magnifique histoire d'amour contée.

Il y a tellement Ă  partager dans ce mot et cela bien au-delĂ  du partage de lui-mĂŞme.

Merci de l'avoir dit.

Arwen/AĂŻna



Sybilla
Envoyé le :  8/8/2021 23:57
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Envois: 96438
Re: conte de Noël


Bonsoir Vanoui,

Magnifique histoire que j'ai adoré lire !
Etre aimé et aimer sont ce qu'il y a de plus essentiel dans la vie !



Belle soirée !
Amitiés
Sybilla


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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rĂŞve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

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