Mon cul ne servira pas de cierge au Roi ... "vers libres"
Vous balbutiez entre vos singeries ! Pourquoi ?
L’agnelle a vendu sa chère laine au prix du foin ?
Moi, je n’avalerai pas ces propos devant la loi
Ou devant les rois, aujourd’hui ou bien demain
Puisque l’hiver a déjà consumé tout notre bois
Entre : ses neiges, mes vents et vos petits groins.
Vous ne feriez pas entendre ça à vos similaires
Puisqu’ils mouillent si bien leurs lèvres fripées
Avec vous en suçant toutes les fontes de l’hiver.
Vite, il a vidé le miroir qui s’évaporait, éclopé
Sous ses faisceaux perçants comme des lances
Le soleil, comme vous lui reprochez l’absence.
La lune, boudeuse, comme vous aimez la revoir
Métallisée chaque soir, elle grimait bien soumise
A l’hiver, sa face pour se cacher, et d’un grime noir.
Vous balbutiez devant les femmes ! Pourquoi ?
Elles sont toutes des belles femelles insoumises ?
Moi, mon consécutif ne servira pas de cierge au roi
Même s’il fera nuit encore où je veille ; où je tamise
Les mots que vous jetez à l’eau comme des oies.
Je suis peut-être incommodant, mais j’ai une solide assise.
Antario
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On ne peut grandir que dans les yeux de ceux qui veulent nous voir grands.
Farid khenat