Re: SALLE D'ATTENTE...
Bonsoir parfundoux
...Un parfum doux ou la douceur d'un parfum.
Qu'importe puisque le parfum est libre, volatile,
offrande des fleurs.
On a souvent devant nous cette peur de tout
attendre. Attendre un bus qui a tardé, son avion,
son rendez-vous. Et puis chacun est des fois est
mis devant cette situation où le temps semble
s'attarder, où on râle, on rage, on maudit...
Dans notre société l'attente est presque omniprésente
dans toutes les administrations, dans le vie
quotidienne, et on s'oublie dans cette attente qui
n'a pas de fonds...
Mes amitiés de l'autre rive
ATTENDRE… L’ATTENTE
…J’ai connu l’attente dans l’attente
L attente dans l’espoir de l’attente
J’ai vécu la mort de l’espoir
Dans le linceul d’une vaine survie
Des fois je sens ses simples vibrations
Comme le roulement des eaux souterraines
Comme une lueur fugitive qui sort du néant
Comme une étoile filante qui surgit de l’inconnu
Comme un disparu qui réintègre son foyer endeuillé
Comme un arbre déclaré mort et qui fleurit
Comme une femme stérile qui se voit enceinte
Tu vois, l’espoir est toujours là , présent
Il faut savoir quand et comment le saisir
C’est un oiseau rare que chacun cherche à apprivoiser
Il faut savoir le saisir au vol et le capturer
Il faut le guetter à chaque coin de rue
Le localiser comme une nouvelle étoile du firmament
Il est présent dans le convoi de tous les jours
Dans les trains de banlieues, des villes, des villages…
Dans les aérogares, les métros, les différents voyages
L’espoir est en nous, il faut savoir l’exorciser
Le planter aux balcons des vérandas, le semer
Il est dans le cœur de chaque fleur ou goutte de rosée
C’est une racine multiforme qui croît dans chaque parcelle
Qui rampe sous terre, surgit, des fois s’envole …
Souris, ton sourire dissipera ton attente
Tes mains retrouveront l’agilité sur ton clavier
Tes pensées sortiront de l’écrin de velours de la mémoire
En une valse féerique hors et dans le temps
Tes mots s’accorderont en notes sublimes
De refrain en refrain comme une danse océanique
Où les vagues suivent les vagues avant d’atteindre le sable
Je serai là à suivre l’évolution de ton verbe …
Pardon la nuit opaque se retire de ma chambre
Mon rêve s’évapore de mes yeux en voyage
On écarte le rideau du dernier et ultime acte
On m’inonde de mille soleils en réverbération
Je reprends mon semblant de corps en mutation
Je sors de la nuit et sur le seuil je vois fleurir … l’espoir
© kacem loubay
Mercredi 30 Mai 2001
Khénifra / Maroc
Loubay_k@yahoo.frLe poète de l’autre rive