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Le bleu humide abreuve le ciel noir,
Je m’habille d’un fin parapluie d’espoir
Par la fenêtre les pavés mouillés,
Brillent en miroirs lavés et dépouillés.
Quelques passants errent dans la nuit glacée,
Dans leurs yeux les lumières ont remplacées
Le stress du brouhaha des mécaniques
De la ville, endormie hypnotique.
L’infini roule aux étoiles du matin,
Des réverbères alignent le satin.
Je suis le baladin du quartier silencieux,
Mes pas cherchent un songe audacieux,
Un nectar, l’élixir de jouvence des dieux.
Le silence des avenues emplit mes rĂŞves,
Mon insomnie vers la paix enfin me soulève.
Des harmonies celtes Ă©tanche mon ouĂŻe
Octaves merveilleux où je m’épanoui,
Je me souviens de ce pays d’Irlande,
Il résonne ce soir au long de la lande.
Une flamme vacille vers Manhattan en coin,
Notre père solaire avive la liberté au loin.
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Oubli, vaincre l'addiction.