Au métro, le matin, elle vend son journal
Afin d’avoir deux sous pour sa maigre pitance,
Un logement correct à sa triste existence
Et pouvoir se laver : Le minimum vital !

J’achète quelquefois à cette revendeuse,
L’un de ses bulletins au nom d’ « itinérant »
Oh! Ce n’est pas grand chose, à peine suffisant
Pour aider quelque peu la petite chômeuse.

Par son accent je sais que son pays lointain
S’estompe derrière elle et la belle étrangère
Doit, pour survivre ici, dans cet endroit austère,
Vendre l’hebdomadaire au fond d’un souterrain !

Quand elle m’aperçoit, elle m’offre un sourire,
Son rayon de soleil dans ce sombre tunnel.
Et moi qui rêve en vers, d’un monde fraternel,
Son regard me suffit pour construire un empire !

Le cadeau est dans les deux sens bien souvent.

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

Par tes mots cette petite chomeuse a toute ma sympathie.
J'achète aussi ces journaux et ils renferment souvent de bien jolis poèmes de SDF ou -et c'est stupéfiant- brille toujours l'espoir.
Merci pour ce partage Bords de Loire.