Une amie m'a confié ses malheurs
En disant les larmes aux yeux :
-Je suis pour mes enfants un tiroir-caisse
Chaque fin de mois ils viennent
Réclamer des petites sommes !
Une amie m'a confié ses déboires
En me faisant les gestes :
- Je n'en peux plus avec ma p'tite retraite
En plus il faut que je loge une de mes filles
Et que je m'occupe de son fils qui fait
Les quatre cent coups.
Sans compter que la dernière
attend un enfant et n'a plus de logement.
Une amie m'a confié son malheur
Elle croyait pouvoir se reposer
A leur de la retraite :
- J'ai du reprendre un travail
Pour les aider, je suis si fatiguée
Que je n'en dors plus la nuit.
Pauvre amie, ses enfants
ne se soucient même pas d'elle !
Arlette Philbois
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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.