C'est dans son regard bleu ciel qui brillait
Que j'ai vu cette lueur alors apparaître
C'est dans son regard où je me noyais
Que j'ai vu un espoir en train de naître...


C'est sur ses lèvres d'un beau rouge brillant
Que j'ai vu mes joues doucement s'approcher
C'est sur ses lèvres alors très naturellement
Que j'ai vu un sourire enfin se décrocher...


C'est sur ses épaules lourdes et pesantes
Que j'ai vu le poids de ses ennuis s'accumuler
C'est sur ses épaules fines et tremblantes
Que j'ai vu un peu de ses galères s'envoler...


C'est sur son corps où de jolis seins pointaient
Que j'ai vu frémir sa douce et belle peau
C'est sur son corps frêle et presque parfait
Que j'ai vu son ventre faire alors le beau...


C'est sur son visage radieux qui respirait
Que j'ai vu l'envie de se confier à quelqu'un
C'est sur son visage qui n'a pas été refait
Que j'ai vu le désir d'aimer au masculin...


C'est sur ses jambes belles et longilignes
Que j'ai vu sa nervosité du moment présent
C'est sur ses jambes dont j'écris ces lignes
Que j'ai vu qu'elle pourrait avoir vingt ans...


C'est sur cette femme qui m'a vraiment plu
Que j'ai vu une possible aventure sincère
C'est sur cette femme que je n'ai pas revue
Que j'ai vu un avenir peut-être sur cette terre...

merci mon ami, mon adoré
voilà un magnifique poème dont j,ai aimé lire et relire !

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

Bravo pour ce poème sur cette "passante" que tu n'as pas su retenir (voir le poème d'A. Pol, "Les passantes", mis en musique et chanté par G. Brassens),

amitiés,

entoliv