De son corps dévêtu, d’infinis paysages
Offrent à mon regard la beauté d’un jardin.
Je suis ce promeneur qui foule le chemin
Parcourant monts et vals pour d’étonnants voyages…
Couchée au sol, sa chair dessine des décors
Qui comble le flâneur par des courbes mouvantes
Vertiges du marin sur des eaux ondulantes,
S’écarquillent mes yeux devant tous ces trésors !
Pareils Ă des ilots sur une mer Ă©tale,
Deux mamelons au loin d’aspect lourd et laiteux
Dressent sur l’horizon leurs versants capiteux.
Refuge à matelots lors d’une brève escale…
J’emprunte une vallée où s’égare, charnel
Tout mon ĂŞtre en Ă©moi vers la fissure blonde
De ce delta caché sur lequel vagabonde
Mon rêve, butineur d’un plaisir sensuel.
Sous les blés mordorés l’oasis je devine
Dont les fruits savoureux excitent l’appétit
Du nomade marchant vers cette eau qui jaillit
De la source limpide entre dune et colline.
De son corps dévêtu d’infinis paysages
Offrent à mon regard la beauté d’un jardin.
Je suis ce promeneur qui foule le chemin
Parcourant monts et vals pour d’étonnants voyages…
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