Au-delà du carnage
Et à travers les âges
On ne ressent que le courage
De toutes ces pauvres âmes,
Ces malheureux quidam,
Qui par leurs gémissements déclament
Toute la douleur du voile
Qui enserre leur coeur moribond.
C'est cette vision d'un mal furibond
Qui les ronge et qui les damne,
Qui les fait crever...

"Arrête un peu de penser à mourir
Et tente donc un peu de devenir...
Car c'est doucement et lâchement
Que fatigué de ne plus t'appartenir,
Dans le noir de tes Nuits,
Tu penses enfin en finir...
Et ressassant des souvenirs malingres
Tes occasions réprimées et tes espoirs reffreinés,
Tu te perds dans l'émoi frémisant
Qui te rapproche de la délivrance.
Tu me dis que tu aimerais "croire",
Pauvre insensé! Es-tu vraiment convaincu que
Croire, c'est retire son dard à la mort?"

Il y a là matière à réflexion,
Car ton écrit est très profond.
Les mots sont justes et percutants,
Bravo, tous mes compliments.

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