des pensées noires, prend ce texte comme un dernier recueil
si j'baisse les bras c'est qu'on a déjà renfermé l'cercueil
que le ciel me disculpe, quand les plaisirs furtifs m'achèvent
mais demande à kunta kinté l'importance d'avoir un rêve
les anges pleurent, et mes pensées s'assombrissent
car j'ai valsé avec le diable, de l'autre coté du vice
parmis les élus, une balle s'déloge en attendand l'déluge
pour ceux qui ont troqué leur fierté contre des éloges
proche de l'enfer, avec les obsèques pour devise
c'est du gachi comme du courage sans objectif
les gens fragiles paraissent les plus coriaces, et vice versa
la larme versé s'avère d'humeur versatile face à l'adverse
pour détacher les chaînes on a la noiceur comme clef
demande au fossoyeur s'il a déjà vu des corbeaux domestiqués
à deux pas de l'enfer, plus rien ne fait si mal
destiné depuis toujours à avoir une pierre tombale
certaines étoiles qu'on convoitent sont éteintes depuis longtemps
celà ne m'empeche pas d'admirer leur beauté pourtant
les paroles retentissent plus loin que la mélodie des flingues
l'amour enfant de bohème, la haine mère de défunte

Bonjour

Sombre sans doute, mais colorés aussi

Amicalement Philippe

Bonjour Varcolac et bienvenue sur Oasis.
Merci pour ce joli et sombre poème.
Mon amitié.

Capricorne