Le feu crépite ce soir dans la cheminée,
Les flammes dansant rougoient la vieille pierre usée,
Assis sur nos fauteuils, rêvassant là tous deux
Nous ne pensons à rien et regardons le feu.
Dehors il fait froid et la pièce immobile
Par la fenêtre ouverte lance un éclat tranquil.
Sur le sol enneigé le feu rouge se profile,
Eclosion dans la neige d'un embrasement furtif.
Les grands arbres du soir dressent leurs hombres épaisses
Qui frissonnent sous un soufle et murmurent dans le noir
Leusr chants mélodieux tant empreints de tristesse
S'élèvent dans la nuit et meurent sans espoir.
Aadeline