La bouche sèche par manque de tes lèvres,
Je ne pipe mot sur les fables ou les tortues.
Et si à la fin de la semaine, je joue au lièvre,
C’est que le tabac me drague et à tort tue !

J’ai fumé tellement de cette saloperie,
Que plus aucune course n’est possible.
J’ai beau partir à point, les salopes rient
De me voir arriver cuit, la langue bleue !

Les mots filent vers toi comme au temps
Où mon cœur hémophile emportait dans le vent
Les mégots et le bagout des feuilles de papier
Sur lesquelles mes souvenirs partent en fumée…

L’illusion d’être enchaîné, alors qu’il suffit,
Pour briser le lien de cette dope abjecte,
De rouler entre mes doigts d’autres envies.
Et sur la ligne, orgasme nasal, alea jacta est !

Très belle entrée sur le site avec ce magnifique poème sentimental, évasif et philosophique, merci de ce beau partage,

Félicitations et au plaisir de vous relire,

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James

S´arrêter de fumer est malheureusement beaucoup plus difficile que de commencer...
Un poeme bien écrit et tres original , bonne chance pour le concours !