Au-delà des ondes sensibles, un bel ange grave avec sa plume
Son nom sur un parchemin doré dans les sillons de l’enclume
Et un forgeron brûle les mesures du temps d’un doux crescendo
Où le chef d’orchestre rythme les ondulations d’un cours d’eau
Quand les pizzicatos des violons plongent au fond de l’allégresse
Le phonographe vibre à nouveau dans les airs joyeux d’une liesse
Parmi une foule noyée au milieu des vagues de souvenirs d’antan
Où les profondeurs d’un disque tournent aux tourbillons du vent
J’entends la parole d’un triste chien écouter la voix de son maître
Dans le pavillon d’un gramophone balbutier les souvenirs de l’être
Disparu dans les abysses de l’océan au cri d’une tempête désastreuse
Emporter le bateau innocent à la dérive des secousses malheureuses
Quand le peintre peint la vive émotion du regard d’un fox tout curieux
Des larmes coulent sur la toile qui nous ouvre la voie royale des cieux
Et la reproduction musicale est née à travers le mythe des microsillons
Dans un univers pastoral quand sifflent à l’aube printanier des oisillons
Alain JANOCHA
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Un amoureux de la musique...
Le tableau du peintre Francis Barraud cédé à la Gramophon Company avec tous ses droits....
