Je vogue

Je vogue si près pourtant si près
Ouvre un horizon
L’œil fermé à la peine terrestre
Le rêve fabulateur de la vie
De lui jaillit, des vies
De lui jaillit, mes larmes
Lui qui est une arme
Le rêve est-il aussi endormi que je le crois ?

Des songes incessants bourdonnent dans ma sourde tête
Je ne suis pas l’âme que l’on veut penser
La larme surgit lors de mon sommeil
ce lourd sommeil que je vis si vivement
Si légèrement l’impression de toucher la plume de mon encre
L’impression d’étendre la voile
d’atteindre les réminiscences les plus lointaines


Je vogue
Chaque vague me remonte
Je deviens presque enfant
Mais je me perds dans toutes ces anecdotes enterrées
L’air me murmure
Des airs oubliés
L’odeur des pissenlits
Me susurre
L’heureuse vie

Je veux retrouver la mélodie des anecdotes refoulées
Aussi triste soit elle
Aussi morose soit elle
Aussi heureuse soit-elle
Les réminiscences
Surviennent toujours
Mais leur langage est antérieur
A nos vies présentes.

SZ

Que c'est doux de voguer pour retrouver la mélodie des anecdotes refoulées. Et votre poème nous emporte vers ces vies antérieures qui sont en chacun de nous. Merci pour ce voyage à travers poème. Mes amitiés.

Bonjour,


Je te remercie pour l'attention que tu as porté à ce que j'appelle ma tentative d'écriture! Belle journée et à très vite,


Petite Ombre sz