Les feuilles d’automne
Se mêlent à celles qui subsistent
C’est le froid qui sonne
A la porte de l’été, timide

Les oiseaux rentrent leurs ailes
Plus de places aux couples
Un véritable nuage de grêle
S’abat sur leurs âmes, dans le doute

L’automne et sa mélancolie
L’automne et sa perte d’envie
L’été est parti
L’été et sa folie

Le clocher sonne le glas
Là-bas loin dans l’horizon
Le silence revient sur ses pas
Plus rien, plus aucun son

Ecoute cette torpeur
Qui ne dit rien
Regarde cette lueur
Qu’on ne voit plus très bien

Le sol est gelé sous mes pieds
Etrange étourdissement de la vie
Ça ne fait aucun pli
Le cœur est sous anesthésie

La raison et le froid ne font qu’un
Une union sacrée qui survit
Qui terrasse la passion sur son chemin
Et c’est l’amour qui prie…

Il appelle au secours….

J'ai beaucoup aimé ce parfum automnal, le temps de la rentrée, les feuilles et les amours mortes. Merci pour ces beaux vers qui m'entrainent dans une douce mélancolie, bien à toi, Simon,

J'ai eu un peu froid dans ce nuage de grêle, mais j'ai aimé cette promenade nostalgique mais très froide,Brrrrh je rentre vite dans mon nid

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Les mots que je retiens sont ceux qui perlent mon coeur. Il n'est nul besoin que l'écriture soit riche ou apprêtée. Les mots les plus simples me parlent tout autant.
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Un très joli poème évocateur.. Amités

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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.

Très beau poème évasif, merci de ce partage,

Félicitations et au plaisir de vous relire,

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James

Un grand merci pour commentaire flatteur...