Je t’aime oh mon Ursule !
Tes lèvres éclatées
Se noient dans les pustules
D’un goitre boursouflé.

De tes seins faméliques
Au printemps retrouvé
Eclate une musique
Eternelle tétée.

Mais sur ta lune osseuse
Couleur moyenâgeuse
Souffle brise surgit
Des sables d’outre-vie.

Ma mains sur tes ulcères
Cherche en clapotis
La peau d’orange amère
Qui me repousse et fuit.

Malgré tes mandibules
Et ton dentier fuyant
Tu me dores la pilule
De tes déchets brûlants.

Ton Å“il de verre
Qui saute dans ma paume
C’est au diable vauvert
Qu’il vaut tous les jeux d’homme !

Et nos jambes de chaire
Unies devant l’enfer
Quand viendra le trépas
Ne se dissoudront pas.


eso

Un très étrange poème qui me laisse une impression entre la répulsion et la fascination .....

C´est un poeme au ton tres original , l´on dirait presque une allégorie des illusions humaines.
En tout cas , c´est bien mené et bien orchestré , mille bravos !

Est-ce le côté discret de l'illusion quand parfois la naïveté fait pouffer de rire?
Amusant? Pour les femmes je ne ne le pense pas trop mais à cette lecture, elles apprennent en fond et forme.
Merci

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