J'ai vu dans vos fascinations
Un genre de manipulation
Vous jouissez des dépressions
Des dénonceurs de vos actions
C'est le scrupule qu'il vous manque
Au fond de nos comptes en banque

Et les larmes de vos princesses
s'écrasent sur les tickets de caisse
Qui s'entassent

Et les sourires de vos enfants
Devant l'argent, qui font semblant
D'être de glace

Vous les poètes intéressés
Qui par l'argent pensez gagner
L'admiration des grands perdants

Devant qui vous venez pleurer
Porte feuille vide, poches trouées
Vos revenus insuffisants

Vous qui traînez devant la loi
Les princesses et leurs avocats
Pour leur mendier une couronne

Que vous porterez fièrement
Pour enfin vous sentir puissants
Jurant par la loi des plus connes

Vous qu'on appelle froidement
Sans jamais y penser vraiment
Ignobles manipulateurs

Vous vous cachez, tout simplement,
Derrière vos airs de conquérant
En oubliant d'avoir un coeur