Je ne suis sûre de rien, si ce n'est que l'on ne m'a pas laissée le choix... ni celui de l'enfance, ou même celui de la vie, ni aujourd'hui celui de la mort.
Je ne sais pas trop où je suis à présent, si je dois dire merci ou pardon, si je dois me retourner ou avancer, si je sois seulement regarder derrière moi et me dire que j'ai eu la chance de rencontrer telle ou telle personne...
Je ne sais pas vraiment de quoi je vivrai si tu venais à partir, mais une chose est sûre : je sais pertinemment de quoi je me tuerais si plus rien ne me donnait raison.
J'ai sans doute tort de m'acharner sur nos cris, sur nos douleurs, comme si un petit bout de moi pouvait complaire un trop plein d'eux dans la funeste anarchie du malheur.
Toujours est-il que je ne suis pas là pour plaindre les autres, pour me faire plaindre, pour que vous me pleuriez, tout ce que je voudrais aujourd'hui, c'est que tous m'oublie, fasse de moi un souvenir, peut-être même une chimère, quelque chose qui n'aurait jamais existé, afin que je puisse malgré eux, partir sans faire preuve de lâcheté, de pauvreté, d'ignorance ou d'égoïsme...
Qui suis-je aujourd'hui pour être là devant toi, à te dire que malgré moi, je t'aime plus que tout, je t'aime plus que je me déteste... je t'aime plus que je voudrais partir...

Et quand personne ne vous retiens, par désespoir, compassion ou ignorance, qui de nous reste, si ce n'est votre coeur malade d'amour ou d'absence d'amour... en l'attente de son coeur incrédule: vous, seul toujours, mais vivant.

Bonjour Biggy, un joli texte qui porte à profonde réflexion.
Merci pour ce beau partage.
Mes bisous.

Capricorne

je suis en tous cas sur d'une chose c'est que tu as très bien su analyser tes tourments afin de nous faire participer à tes souhaits.
HONORe

Personne n'est sûr de rien sauf les requins à deux pattes,ils ne pensent pas,ils comptent,beau texte,réflexion profonde.

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Tout ce qui ne tue pas rend plus fort.

Nietzsche