Je t’espérais vêtue de bleu
Enamourée sur le pas de la porte
Et toi tu ne penses qu’à écrire
Des histoires que tes mots emportent.
Assise, devant l'écran, je dessine un monde
Où les vers imaginent mes nouveaux contours
Habillée par les couleurs satinées des songes
Ma dentelle joueuse t'appelle à l'amour.
Peu m’importent tes songes
Tes chimères et tes poèmes
Ce n’est pas en rêves ni en rimes
Qu’avec toi je veux vivre l’amour.
Je t'offre tous ces mots que toi seul peux entendre
Au bord de ces lignes tracées dans les filets
Que ma guêpière dégrafée sur la peau tendre
Te laisse découvrir sous mes doigts effilés
Viens, quitte donc ton écran, suis moi
Serai pour toi le vent, la lune et l’océan
Et te donnerai tous les regrets
De m’avoir si peu souvent vampé
Je veux encore lire les mots enflammés
Que tu couchais jadis au creux de ces caresses
Conjuguant dans la langue ce beau verbe aimer
Au temps où l'avarice ignorait ta paresse.
Dois je ma mie pour te séduire à nouveau
Ecrire sur un écran mes caresses en mots
Te saouler de je t’aime en courriels
Et en rêve t’emmener au septième ciel
Refais moi ces lettres en discours qui aguichent
Émoustillant mes sens, à l'envers à l'endroit
Aux formes liées d'un vocabulaire riche
Où ce chemin sensuel s'ouvre pour toi et moi.
Sur ma couche en lettres d’or tu trouveras
Les mots d’amours et de désirs que les draps
Dissimuleront sur ma peau en attente de toi
Viens ma douce me susurrer des mots de soie
Je ne peux résister à ce nouveau langage
Ton appel emporte mon coeur nu dans la chambre
LÃ , les mains tendues t'offrent mon amour en gage
Et nos corps épris par nos promesses se cambrent.
Duo avec Giséle.G
15/04/2006
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