DANS LA RUE



Je suis, marchant sur le pavé,
Peur au ventre lamentable ;
J’étais aussi haut qu’une table,
Triste comme un drap mal lavé,

À mes côtés, femme maigre,
Suppliante la main aux passants,
En son corps des sons languissants
De sa gorge un violon aigre.

Mon bras blessé faisait pitié,
Mon état, broyant des larmes,
Piétinait tout, tout charme
Faisant fuir toute amitié.

Race humaine, race inique,
Pour soulager ton embonpoint,
La pauvreté ne suffit point,
Elle a besoin du poétique.

Très touchant plaidoyer
Parfois en effet je me dis qu'ecrire bien au chaud des poèmes est un luxe
Que nous pouvons nous permettre parce que nous ne sommes pas dans la rue
Et si un jour...
Amitiés.

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Amicalement Alanna

la peur fait fuire cette misère au lieu de la combattre, voilà tout (du moins dans nos basses sphères, je ne connais point les hautes).

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

Et si un jour..., le poète n'en demeurera pas moins poète. On pensera à Rimbaud, à saint Genet.
Merci.
Richards.

triste tableau d'une humanité déchue...et que faisons nous personnellement pour que cela change?
moi je me sens souvent impuissante et j'ai honte