.LE CĹ’UR EN MORCEAUX
Et mon cœur s’est brisé en mille éclats
Et mes larmes ont coulé, inutile combat
Rivière salée roulant sur mon visage las,
Ravagée, perdu dans cette douleur là .
Une vague de violence ici s’est brisée,
Explosant en mille mots contre le rocher,
Celui de la rancœur et de l’incompris
Gerbe de paroles border de l’écume de la vie.
J’ai une épine plantée au fond de mon cœur
Qui me détruit, me tue heure après heure .
J’ai commis une terrible erreur, je l’avoue
Mais cela mérite-t-il qu’au piloris on me cloue ?
Les mois, les années passent, rien ne s’efface.
Il me faut payer et qu’ensuite je trépasse
Pour qu’enfin vous soyez libres et heureux,
Sans chaîne vous liant à mon être miséreux.
Je prie juste le ciel de m’accorder le temps
D’arriver au bout de tous ces tourments.
Ensuite il en sera fini de cette sordide vie
Qui ne m’a jamais rien donné mais c’est ainsi.
Je vous ai tout donné sans jamais calculer
Oubliant trop souvent que je pouvais exister
Vous ne savez rien de ce qu’a été ma vie
Vous n’en saurez rien et c’est bien mieux ainsi.
Allez votre chemin sans aucun regret
Je ne suis plus de ce monde, je disparais.
Puisqu’ être la mère dont vous rêviez
Je n’ai pas pu, pas su non plus assurer.
Cependant j’assume :
J’assume mes erreurs, j’assume mon parcours
J’assume mes défauts, j’assume pour toujours,
J’ASSUME POUR VOUS TOUS MON AMOUR.
Pour vous tous qui lirez ce dernier morceau de ma triste vie.
Je vous remercie de votre soutien. Prenez soin de vous quoi qu'il se passe. Je vous embrasse.