J’essaie d’appeler mon amour mais pas de réponse …
Comme un mirage… Dans le désert …
Peelant mon cœur de ces silences répondeurs
Comme les vents de sable du désert me peelent la peau
Peau du visage et peau du cœur
Peau d’écorché brûlé aux vents de la vie
Dans la solitude de ces aéroports africains infiniment brouillons
Colorés, odorants, infiniment lointains
Ou est mon amour dans la foule du silence des regards inconnus ?
Ou est mon amour dans le voyage ?
Ou est mon amour dans le silencieux tumulte de la vie ?
Ou est mon amour ?
Dors tu déjà alors qu’on n’est pas demain ?
Dors tu déjà pour demain n’être pas aujourd’hui ?
Dors tu aujourd’hui pour renaitre demain ?
Dors tu aujourd’hui pour inventer demain ?
Dors tu ce soir pour inventer ce traitre demain …
…qui n’était pas aujourd’hui ?
Dors tu aujourd’hui pour me prendre la main ?
Dors tu sur ma main pour m’apprendre la nuit ?
Te couches tu la nuit pour lui apprendre matin ?
Pourquoi ne te couches tu pas le matin ?
J’ai le triste spectacle d’une désolation équatoriale
Equatoriée écartelée aux quatre coins d’un monde cruciforme
Car c’est en forme de croix que l’on conçoit la foi
Et c’est avec des pourquoi que l’on tue les rois
Et c’est sans effroi que je rentre dans les étroits détroits
Et c’est en forme de toi que je conçois mon soi
Pour qu’il se tisse en soie
En laine de chenille
En chelaine de guenilles
En glaine de nille
En attendant de se remettre à l’endroit
Heureux de soif de toi
Et tout revisiter car jamais condamnés
Grande Ă©vasion yon yon
De nous you you
Pour mon amour your your
Chaque jour jour jour
Pourquoi cette réverbération ?
Écho de toi yo yo
Dans me cathédrale ? Parce que tu dors ? Peut-être ?
Et que ton sommeil habille les murs
De ma nouvelle prison ?
D’où je m’évaderai … Encore et pour toujours
Pour te cueillir comme une fraise d’été
Et te déguster ... gourmand …
Comme le dernier fruit du dernier arbre du Temps …
Avant l’Automne
Et t’emporter rêver
Au prochain été …