Espagne
Espagne, je n’ai vu de toi
Ni le plus beau, ni le meilleur.
Je n’ai pas vu de toi le pire,
Ni les bas fonds, ni les hauteurs.
Espagne, j’ai vu tes combats,
De conflits internes en vain,
En conflits externes pour rien.
Mais de cela, je ne sais pas
Ce que je dois, moi, voyageur,
Véritablement retenir.
Ou le plus beau et les douceurs,
Ou la rage qui gronde en toi.
Espagne, j’ai vu tes forêts,
J’y ai dormi, j’y ai pleuré,
J’y ai parlé, j’y ai mangé,
Je ne m’en suis jamais lassé.
J’ai savouré tes jolies plages
Et regardé ton océan,
Le cœur en fête et le visage
Aussi radieux que souriant.
Je me souviens de cet ami,
Celui qui disait quelquefois :
« oh, el cristo de la roca,
vende pura coca. » C’est ça,
et les énormes palmitos
recouverts de bon chocolat,
et les horribles Ducados
qui brûlaient ma gorge parfois,
que je retiendrai pour la vie,
de ce doux et chantant pays.
Espagne, un jour, je reviendrai,
Et je te redécouvrirai.
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...Sid...
