La vie, cette impasse ou l’on nous a fourvoyé,
Château de cartes fragile qui ne tient qu’à un fil
Encore et toujours par les courants balayé.
La vie, tristesses, joies, déceptions qui s’empilent.
La vie, additions, soustractions et tableau noir,
Ecole sans maître autre que ce Moi, inconnu,
Théorèmes sans cesse réinventés, seuls devoirs,
L’être ou ne pas être, peut être irrésolu.
La vie savant cocktail, pétillant, enivrant,
Doux amer, au léger parfum d’îles lointaines.
A la saveur de baisers profonds et grisants.
La vie, dont ni début ni fin nous appartiennent,
Nous petits voiliers au milieu de l’océan,
Eole, les cieux et la grande ours seuls capitaines.
gigi
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aimer les autres pour ce qu'ils devraient être
non pour ce qu'ils sont...