LE VOILE SENSUEL
C’est un matin, après l’amour,
Dehors le vent souffle très fort,
Restant allongés comme toujours,
Nus et heureux une fois encore.
La fenêtre est entrebâillée,
Sont un peu fermés les volets,
Rien ne pourra nous troubler,
Pas même Eole et son sifflet.
Le voile se met à trembler,
Et la douceur de ce moment,
Est attisée par le ballet,
Que nous suivons quelques instants.
Une rafale brusque et soudaine,
Soulève le voile jusqu’au plafond,
Je me prends pour une châtelaine,
Sous baldaquin comme horizon.
Puis, lentement sur nous retombe,
Mes cuisses nues, vient caresser,
Je le compare à la colombe,
Qui nous offre sérénité.
Surtout, magie ne pas troubler,
De ce va et vient incessant,
Qui, les amoureux vient frôler,
Sur leur nudité, s’étalant.
De doux frissons nous envahissent,
Ce voile aidé par le grand vent,
Nous plonge dans un doux délice,
Et nous emmène au firmament.
L’un près de l’autre, nous restons,
Comme elle est douce la tendresse,
Et la nature nous remercions,
Pour ce matin et son ivresse.
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.