J'attends qu'enfin s'écoule la lenteur du Temps
Que l'anarchie advienne et qu'Il disparaisse
Pour laisser place à un monde plein de tendresse
un monde où nul ne s'arrêtera patiemment
Ni de viellesse, ni d'abbandon, ni d'absence
Tout ce que détermine le cycle du Temps
S'évaporera soudain pour un monde n'aimant
Plus l'abstrait qu'est le retard ou l'avance
Un monde d'éternité, où tout dure pour toujours
Un monde où Elle n'abbaisse sa faux juste pour
Que s'arrête le temps de Sa dictature
Il n'y aurait plus alors d'erreurs passées
Vivre que dans le présent serait insensé
Ce serait alors le Temps de l'ouverture
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Le seul tyran dont j'accepte le joug est ma raison