Il caresse son visage doux,
lui répond un regard triste.
L'enveloppant d'un amour fou.
Son déchirement comme l'autiste
la possède et puis la cloue
au pilori fataliste.
Mais il sait que :
Pour toujours il sera là .
Pour toujours l'embrassera.
Pour toujours l'enlacera.
Jamais il ne la laissera.
Malgré la tendresse donnée.
Malgré les regards croisés,
elle s'étiole, sa vie happée
par la nuit noire et mortelle.
Elle glisse tout doucement vers elle
lui trouvant un goût de miel.
Mais il crie et :
La regarde s'effacer et
la regarde impuissant et
la regarde sans se soumettre
la regarde, pleure en cachette.
Si seulement ce jour, en août
le destin, cet égoïste,
n'avait pas d'un élan fou
précipité l'ange hors piste
de la vie, comme ça, d'un coup
son cœur ne serait pas triste.
Mais dans la nuit :
Il tient sa main, ne sais pas
que c'est pour la dernière fois,
qu'elle ne se réveillera pas.
Pour toujours il l'aimera.
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