reviens moi si tu passe,
près de notre vieille maison .
Je t'offrirais bien une tasse,
de thé aux fruits de la passion .
Au fait , dis , cela fait combien aujourd'hui ,
que les baisers se sont enfouis;
sous des siècles de vos oublis ?
Si je marche avec une canne , discrètement , l'air assuré,
jadis c'est auprès des ombrelles que mon cœur s'en allait flirter .
C'est à toi , ou bien à toi , que j'offre ces mots remplis de joie:
A toi pour qu'un peu tu ne m'oublies pas .
Mais , si tu t'arrêtes sur cet écrit ,
promets moi de me rester fidèle;
ou ne promets pas l'interdit,
pesant sur tes épaules frêles .
Regarde moi encore un peu ,
avant de t'en aller trop loin,
cherche , voir au fond de mes yeux,
si c'est à toi que j'appartiens .
L'été arrive , jolie demoiselle,
j'aime à deviner ton corps nu;
en transparence , coeur de pucelle .
jamais nous ne seront connus .
rappelles toi , que c'est à toi et bien à toi , que j'offre mon corps en ébat .
He , reviens moi si tu passe,
près de la maison de jadis,
on boira encore une tasse,
juste avant que je ne trépasse .
Est ce que tu m'as bien compris ?