Plume de satin Inscrit le: 20/6/2010 De: kabylie, Algérie Envois: 14 |
Logique Derrière le miroir affamé du jour éteint La lune rallumait ses cornes pointues ; Quelques étoiles rigoureuses restaient émues Sur le chemin menant vers l’arène du matin.
L’hiver morne, en mes yeux, avait déjà pris fin ; Sa neige durant la nuit appâtait les rais ténus Des lueurs qui caressaient les pierres vêtues De blancheur bien fumigée, tels des pèlerins.
Le temps laissait ses vieux esclaves dans l’oubli ; Les uns après les autres au petit monde maudit Il les envoyait pour s’offrir les nouveau-nés
Qui ressemblaient aux étoiles que jetait à l’eau L’instant valsant entre les nuages empennés, Et ça, en fait d’autres nuits où j’en fais mes mots.
farid khenat
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Plume de satin Inscrit le: 20/6/2010 De: kabylie, Algérie Envois: 14 |
Re: Logique Dans le temps je hisse le ton.
Engouée, sous sa belle tenue, en son recoin, Une almée, restait telle la rose de mai, Rougir entre les doux câlins des rais qu’armait Le soleil du matin de son reculé point.
Emu, derrière ses petits pas, avec soin Un pêcheur assagissait le ton qu’animait La volonté le conduisant à l’écumé Océan où le jour ornait son grand témoin.
Les estivants, de leurs repos ressortaient tôt Emplir leurs regards de différentes couleurs ; Le pêcheur cernait l’almée de vues humides
Avant d’accrocher à son ton un exquis mot, Et, où les flots déroulaient leurs grandes longueurs Ils repartaient, mouiller leurs envies timides.
farid khenat Merci à capricorne du passage !...
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