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Expéditeur Conversation
rigoureux
Envoyé le :  28/6/2010 14:05
Plume de satin
Inscrit le: 20/6/2010
De: kabylie, Algérie
Envois: 14
Logique
Derrière le miroir affamé du jour éteint
La lune rallumait ses cornes pointues ;
Quelques étoiles rigoureuses restaient émues
Sur le chemin menant vers l’arène du matin.

L’hiver morne, en mes yeux, avait déjà pris fin ;
Sa neige durant la nuit appâtait les rais ténus
Des lueurs qui caressaient les pierres vêtues
De blancheur bien fumigée, tels des pèlerins.

Le temps laissait ses vieux esclaves dans l’oubli ;
Les uns après les autres au petit monde maudit
Il les envoyait pour s’offrir les nouveau-nés

Qui ressemblaient aux étoiles que jetait à l’eau
L’instant valsant entre les nuages empennés,
Et ça, en fait d’autres nuits où j’en fais mes mots.



farid khenat
anonyme
Envoyé le :  28/6/2010 14:13
Re: Logique
Bonjour Farid, jolie poésie écrite à la façon d'un sonnet.
Bienvenue sur le site d'Oasis et au plaisir de te relire prochainement.
Mon amitié.

Capricorne
rigoureux
Envoyé le :  28/6/2010 14:38
Plume de satin
Inscrit le: 20/6/2010
De: kabylie, Algérie
Envois: 14
Re: Logique
Dans le temps je hisse le ton.


Engouée, sous sa belle tenue, en son recoin,
Une almée, restait telle la rose de mai,
Rougir entre les doux câlins des rais qu’armait
Le soleil du matin de son reculé point.

Emu, derrière ses petits pas, avec soin
Un pêcheur assagissait le ton qu’animait
La volonté le conduisant à l’écumé
Océan où le jour ornait son grand témoin.

Les estivants, de leurs repos ressortaient tôt
Emplir leurs regards de différentes couleurs ;
Le pêcheur cernait l’almée de vues humides

Avant d’accrocher à son ton un exquis mot,
Et, où les flots déroulaient leurs grandes longueurs
Ils repartaient, mouiller leurs envies timides.



farid khenat
Merci à capricorne du passage !...
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