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dans LA NUIT PRECOCE
sour fi loubnan
Dans la nuit précoce,qui tombe sur les jours longs du jeûne Aller vers la mer sur la corniche à cet instant désertée Deviner la mer dans l’obscur, à la seule lumière des braises du narguilé Deviner la mer Et lui livrer sans remords mes paroles interdites,et ma charge d’amertume et de sel pour son flot, Et mon souffle arrêté sur le cadran d’un visage Absent,
La dérive de mes mains à contenir l’hémorragie d’un désir Qui pleure dans le secret du corps Et la déhiscence de son âme Respirer la mer et lui donner l’inconnu de mes mots, Dans la nuit chaude et turbulente de Sour Sur son rivage sacré de mille et tant d’ans
Et moi dans mon exil d’ici, je lui envoie ma charge d’amertume et de sel Ce poids d’inconnu qui pèse sur mes jours Car elle seule a le savoir Elle seule a l’énergie du sens , plus loin que les pensées en vagues Qui ne peuvent que se briser sur les rocs La plénitude d’un souffle au rythme des planètes Miroir en osmose avec l’espace, Toute la mer dans le creux du corps pour se défaire des vocables et des images, dans l’absence de tout savoir Toute la mer pour la part la plus haute de soi, à qui confier, minuscule, le flux de mes propres vagues
De mon exil d’ici, aller vers la corniche de Sour Où rejoindre l’intelligence de la mer, où se sont noués les fils nouveaux de ma vie, Alors que je marche en aveugle , retrouver le rythme qui l’anime, Sa respiration dans ma propre poitrine, Sentir la caresse chaude de son odeur sur mes peurs, Vibrer de cette grande palpitation qui des abysses me conduit à la résolution de mon Jour
Dans la nuit précoce,qui tombe sur les jours longs du jeûne Aller vers la mer sur la corniche à cet instant désertée Deviner la mer dans l’obscur, à la seule lumière des braises du narguilé Deviner la mer Et lui livrer sans remords mes paroles interdites,et ma charge d’amertume et de sel pour son flot, Et mon souffle arrêté sur le cadran d’un visage Absent,
La dérive de mes mains à contenir l’hémorragie d’un désir Qui pleure dans le secret du corps Et la déhiscence de son âme Respirer la mer et lui donner l’inconnu de mes mots, Dans la nuit chaude et turbulente de Sour Sur son rivage sacré de mille et tant d’ans
Et moi dans mon exil d’ici, je lui envoie ma charge d’amertume et de sel Ce poids d’inconnu qui pèse sur mes jours Car elle seule a le savoir Elle seule a l’énergie du sens , plus loin que les pensées en vagues Qui ne peuvent que se briser sur les rocs La plénitude d’un souffle au rythme des planètes Miroir en osmose avec l’espace, Toute la mer dans le creux du corps pour se défaire des vocables et des images, dans l’absence de tout savoir Toute la mer pour la part la plus haute de soi, à qui confier, minuscule, le flux de mes propres vagues
De mon exil d’ici, aller vers la corniche de Sour Où rejoindre l’intelligence de la mer, où se sont noués les fils nouveaux de ma vie, Alors que je marche en aveugle , retrouver le rythme qui l’anime, Sa respiration dans ma propre poitrine, Sentir la caresse chaude de son odeur sur mes peurs, Vibrer de cette grande palpitation qui des abysses me conduit à la résolution de mon Jour
29 8 09
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