Confidences a ma conscience
J’ai perdu la douceur de tes mains
Et celle de tes mots en quatrains
J’ai perdu la chaleur de tes seins
Et celle du soleil des demains
J’ai perdu la confiance des miens
Dans l’insouciance aux creux de tes reins
J’ai perdu la joie des petits riens
Pour vivre l’errance d’un chien
J’ai perdu dans le temps mon chemin
Égaré par de vains desseins
J’ai perdu la notion du raisonnement
Moissonnant l’esprit saint
J’ai perdu dans l’amour mes croyances
Fondées sur une foi en assise instable
J’ai perdu les tables des écrits d’allégeance
Ni dieu, ni maitre n’invite à ma table
J’ai gagné à faire la connaissance
D’un reflet de miroir de cet homme
Au travers d’une femme dans sa reconnaissance
Promesses faites à tous deux d’être meilleur en somme
phil
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie