Le zizi
Oui parfois il est si petit
Que bien souvent on l’oublie
En se penchant pour voir ses pieds
On se demande où il est passé
Lorsqu’équipé pour veiller tard
Monsieur est fier de son dard
En prenant leurs jambes à leur cou
Se désisteront-elles à ce garde-à -vous
S’il se situe dans la norme
Assez fringant avant qu’il ne dorme
Elles feront sûrement la queue
Devant cet appendice pointilleux
Le fruit du chêne bien à découvert
Inséparable de ses deux amis kiwis
Alors, que pour d’autres, timide, il se terre
Et que d’un va-et-vient, il s’épanouit
Mais gare à la mollesse
Qui ne permet pas l’enfilade
D’un imper à prouesses…
Quelle débandade
La jeunesse et la séduction
S’acoquinent avec l’éruption
Fragile à la moindre succion
Échappant surplus de production
Sur le comptoir, dare-dare
Ou dans le lit, tard tard
Toute échappée précoce
De sa main,paiera long négoce