Les saisons de ma vie m’ont détruite
Pour tout te dire
L’incroyable destin me poursuit
Dois-je fuir
Certes la fuite et la paresse
Ne me servent plus.
Si pleine et si avide de possession
Ami les douleurs simultanées
Me sourient et je conserve la sobriété.
Ami les mots se perdent
Et me retrouvent
Ami je me découvre
Et je me soumis.
Ami efface tes larmes
Ne vois-tu pas ma résurrection venir
Limpides sont les nuages
De ma modernité,
Les saisons de ma vie m’ont trahie,
J’en conteste le déroulement,
Mais en fait ce n’est que parti remise
La défaite n’apporte que la gloire
M’apprécies-tu ami ?
Je converse en langue étrangère
Et je me méfie des boudeurs
Qui ont libre opinion
De réduire femme savante
Pardon, ces idées que j’expose
Sont ma propre nature mourante
Jamais, ami, jamais
Je n’apprécierai les défauts
Des marques rougeâtres
Et des blessures du silence
Des fauves
Mon Å“uvre te poursuit
Je me plairais seulement
A t’indiquer mon éternelle amitié.