Lorsque le temps a volé ton esprit déchu
Et semé des jalons comme des feux qui durent
Comme des fantômes dans les horizons têtus
Mes yeux, alors, se noient dans tes craintes si pures

Lorsque le temps fatal déploie son vol furtif
De sa lumière ruminant le ciel de frissons
Je pensais apprivoiser son coeur si craintif
Mais la vie n'a fait qu'augmenter mes suspicions

Dans le souffle des inconnues rivières d'antan
Qui pourlèchent le couloir sombre des aurores
De ta flamme meurtrière d'aubépines de sang
Je me suis écorchée sur les lames de ton corps

Pourtant, la fragilité de nos maux d'amour
Comme un bateau en détresse échouant l'espoir
D'une mer rageuse qui caresse chaque détour
De nos lendemains embrumés de nos mémoires

J'aspire à penser que notre vie aux miroirs
De mille facettes, en perdition dans l'infini
Rayonne comme un soleil dans le destin d'un soir
Pour se retrouver entre amants au paradis

Tristement nostalgique.!!J'ai aimé.

poème triste et plein de nostalgie,mais beau à lire

merci tramontane pour ton passage sur mon ecrit

merci semaphore, je sais je peux ecrire du triste mais aussi du joyeux

amities a vous deux

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" Dans le souffle des inconnues rivières d'antan
Qui pourlèchent le couloir sombre des aurores
De ta flamme meurtrière d'aubépines de sang
Je me suis écorchée sur les lames de ton corps"





Ahmed.

Bonjour rouletaboule, j'ai aimé cette poésie qui nous invite à suivre ta plume dans les dédales insondables de ton univers poétique.
Merci pour ce beau partage.
Mon amitié.

Capricorne