J’ai voulu te rapporter des roses,
Par un vent frais du matin,
Mais dans ton jardin,
Elles sont toutes écloses.
J’ai regardé dans le firmament du ciel,
J’ai cherché la lumière des étoiles,
Mais la tienne brillait par son absence.
J’ai demandé aux vagues
Qui viennent mourir sur le sable fin,
Les nouvelles de l’autre rive,
Mais des nouvelles, il n’y en avait point.
J’ai interrogé tous les oiseaux migrateurs
Après leur apparition au printemps,
La sterne qui effectue le plus long voyage,
L’hirondelle rustique, la cigogne blanche.
Elles sont toutes unanimes,
Pas de nouvelles de ma bien-aimée.
Seule la colombe de la paix,
Pourtant dans son bec un rameau d’olivier,
M’a montré le chemin de la sérénité.
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