La rivière charrie ses eaux claires
A travers les monts et les champs
Traversant les chemins qui embaument le thym
La rivière fredonne sa chanson
Aux fins fond des vallons
Saluant au passage
Toute sortes de paysage
Elle emporte dans ses méandres
Toute la fraîcheur des matins tendres
Elle fait voyager dans ses flots
Des milliers de larmes et de sanglots
Parfois elle se cabre et devient furieuse
Alors tel un torrent elle se déverse
En mettant tout à la renverse
Et nous cause bien des tourments
Parfois elle se fait douce et docile
Se laissant apprivoiser ne bougeant pas d’un cil
Et son murmure tel un doux chant
A quelque chose de touchant
Accompagnant le pépiement des oiseaux
Elle nous offre en cadeau toutes ses gouttes d’eaux
La rivière personne ne peut la capturer
Elle ressemble à la liberté
Que l’on voudrait tous posséder.
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On a tous le sang de la même couleur
