À toi qui habite mes nuits blanches et mon insomnie,
Laisse-moi compter ces heures qui passent,
Et qui m’éloignent de toi lentement.
Les ombres dans ma mémoire défilent comme des nuages, sombres
Et épais, elles préparent une grande tornade.
Cherchant un abri apaisant auprès de ton âme,
Mais hélas ! Mon appel se heurte à ton indifférence.
L’obscurité a envahi mon espace vide et désert,
Et la lune n’est même pas au rendez vous ce soir.
Seules les étoiles qui étincellent dans le firmament du ciel,
Brillent de mille lumières et sont porteurs d’espoirs.
Mille fois par ma pensée, j’ai escaladé les montagnes et traversé les rivières.
Jusqu’à l’épuisement, mon corps meurtri se relève et marche.
Les scintillements des rayons d’un soleil sublime qui se lève.
Pénélope ouvre tes yeux, ton Ulysse est revenu.
----------------