Quelquefois l’oiseau laisse ses souvenirs épars,
Déploie ses ailes avec amertume et part.
Laissant derrière lui l’arbre de ses ancêtres
Sur lequel il a laissé une partie de son être.
Quelquefois l’oiseau abandonne son azur bleu,
Où il avait vu naitre son premier rêve d’enfance,
Il s’approche, à contrecœur, des continents brumeux ;
Le cœur serré et les larmes rongent ses yeux en abondance.
Quelquefois l’oiseau ferme les yeux avec doleur,
Et quitte son giron, inapte de retenir ses pleurs.
Laissant derrière lui la page blanche de son passé,
Qu’il avait affiché depuis sa naissance avec fierté ;
Il y avait signé avec le sang le pacte de sa fidélité.
Quelquefois l’oiseau vole vers un monde sans issues,
Laissant derrière lui une vie qui s’ouvre sur mille étendues.
Il se dirige vers la nuit, quittant la lumière du jour,
Dans l’espoir de revivre sous les ailes de l’amour.
Argenteuil 25/04/2010
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