Tu es poésie
Tu es l’alexandrin
Qu’écrit la femme du marin
Qui réclame a sa maitresse
Le corps de son défunt
Tu es l’oiseau sur la branche
Qui siffle sa mélodie
Empruntant un instant ma plume
Pour chanter et voler
Tu es le baiser qui se pose
Et la main qui caresse
Éperdu est l’amour
Libre sur papier blanc
Tu es la compagne
De mes solitudes et de mes insomnies
Des jours et de mes nuits
Ma vraie grande amie
Tu es l’instant de vie
Du désir et de l’envie
Des joies d’aujourd’hui
Et des chagrins infinis
Perles de rosée
Aux matins déposés
Nourrissent l’esprit
De ta fraiche poésie
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie