Pardon !
Pour tout ce que j’ai fait,
Pour défaire
Mon enfer…
Maintenant,
Dans ma cellule,
L’heure croupit ;
Et, dans ma tête aussi,
Les regrets pullulent :
Je cogne les murs
De cette autre prison
C’est trop dur :
La conscience murmure
Une douleur
Sans ferveur.
Je me surprends
A l’azur démentiel,
Espérant
L’impossible...
Pardon !
Tout ce que j’ai fait
Pour défaire
Mon enfer…
Maintenant
Les fers aux pieds
Autant qu’à l’âme
Prisonnier
D’un temps criminel
Qui tua au pluriel
Je cogne les murs
De ma déraison.
La conscience murmure
Une douleur
Sans ferveur.
Je me surprends
Vous gardant lÃ
Dans mes bras.
J’implore
L’impossible …
Pardon !
Pour tout ce que j’ai fait
Pour effacer
Mon enfer : la jalousie…
En broyant vos vies
Pardon !
Pierre WATTEBLED – le 1er mai 2010
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