La nuit maudite m’accapare
De sa cape de lin sombre.
Les yeux béants sur le plafond
Je m’enlise en extase,
Marine au creux des songes vides,
M’enfonce au flou de mes pensées
Indécises,
Confuses,
Diluées…
Les méandres du néant se lovent et m’enroulent
Dans des feuilles de nuit blanche.
Je n’y transcrirai rien.
Il n’y a plus à dire.
Je n’attends que le vent
Pour m’envoler ailleurs,
Vers où les yeux lassés
Se ferment et s’endorment
Jusqu’à ce que le jour
Déroule sa lumière…
Mais la nuit maudite m’habite et m’étouffe
En sa cape de lin sombre et nue.