Delphine,
Quand on perd deux enfants de 22 ans, la vie n'est plus la même,
Les saisons se suivent mais rien n'est plus pareil.
Chaque année qui défile, je les vois grandir dans mon coeur.
On dit que le temps apaise les plaies... Faux rien ne peut apaiser
la douleur d'une mère et d'un père.
Seuls les mots de la poésie apporte un bref soulagement.
On essaie de ne pas trop pleurer sur son sort, mais parfois les mots, oui les maux débordent du coeur.
Il faut vivre sans eux, "l'absence" est un mot terrible.
Pourtant il m'arrive d'entendre encore leurs pas, ou d'entendre leurs voix.
La douleur des parents ne peut être apaiser que lorsque leurs vies s'éteignent.
Aujourd'hui je vis complètement au présent, demain se suffira à lui-même.
Mes filles m'ont donné quatre petits enfants, ils sont la continuité
l'avenir de leurs tontons qui eux n'ont pas eu la chance de faire des projetsd'avenirs.
" Tu sais le jour et l'heure et l'année de ta naissance"
Alors profitons au présent des moments, des instants merveilleux.
Merci de votre lecture.
Amitié Clo
:-P
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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.