Sur la voûte d’onyx
Où dérivent mes rêves
S’égare mon regard
Plus loin qu’à l’infini.
Les abysses nocturnes
M’ouvrent leurs univers
Où je plonge inconscient.
Qu’y a-t-il au-delÃ
De ces noirs absolus
Sinon le gouffre amer
Qui consume la vie ?
L’obscurité m’effraye,
Troublant ma léthargie,
Faisant battre mes cils.
Je suis assis au bord
D’un immense trou noir.
Tout près de moi ton corps
Se repose, apaisé.
Sous tes paupières closes
Je devine l’azur
Qui éclaire mon cœur.
Ta bouche à peine éclose
Retient chacun des mots
Que tu m’offres en fleurs.
Tes narines palpitent
Aspirant mes pensées
Dont tu fais tes couleurs.
Je rêve tout en noir
Au fond de mes nuits blanches
Où seule ton étoile
Me réveille à la Vie.