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     Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
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Expéditeur Conversation
Louandrea
Envoyé le :  25/4/2010 0:43
Plume d'or
Inscrit le: 12/6/2009
De:
Envois: 1618
Viens à moi cet été, quand les foins odorants...



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Mes sites web:

http://linktr.ee/sabine_aussenac

Lou, aux nuits rossignol...

Amedyaz
Envoyé le :  25/4/2010 2:22
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 7/8/2006
De: Tafraout Maroc
Envois: 17695
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
Salut Louandrea
quel talent amie poétesse!
dans tes bras d'amoureuse aux parfums de l'INFINI;un paradis!
Merci pour cette invitation à laquelle nul coeur sensible ne pourrait demeurer indifférent
Amitiés
Farid


----------------
"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Mostafa
Envoyé le :  25/4/2010 3:08
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 2/5/2008
De: AGADIR.MAROC
Envois: 14895
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
Oh,ma chère amie!Comme ces vers sont enchanteurs et enivrants!
Je ne faiblirai pas et je ne cesserai pas d'aimer ton univers romantique, avide d'amour et de vie!
Je t'aime et j'aime tes mots!


----------------
Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
...............................................................................................
Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

anonyme
Envoyé le :  25/4/2010 6:51
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
Bonjour Louandréa, magnifique poésie pour un pathétique appel à l'amour. J'e ma suis abreuvé à la fraîcheur de te magnifiques rimes. Merci Lou.
Mes bisous.

Capricorne
Magali132008
Envoyé le :  25/4/2010 10:00
Plume de platine
Inscrit le: 3/6/2009
De:
Envois: 2265
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
C'est beau, émouvant, triste...Ce texte me parle..

.. Aimer encore une fois, une seule et dernière fois...

J'ai aimé.



Magali.


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orangelle
Envoyé le :  25/4/2010 12:52
Plume de platine
Inscrit le: 23/6/2005
De: Provence
Envois: 3590
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
tes "foins odorants", tes "vents aux couleurs de printemps", tes "granges aux lilas"
et tes "bras d'amoureuse aux parfums d'infini" (liste largement non exhaustive...)
nous grisent de senteurs aussi subtiles que délicates avec en filigrane
la plus merveilleuse d'entre toutes :

j'ai nommé l'espoir ! Orangelle



----------------

https://orangelle-poemes.blog4ever.com/
poèmes protégés
http://www.copyrightdepot.com/rep102/00041418.htm

Louandrea
Envoyé le :  25/4/2010 21:42
Plume d'or
Inscrit le: 12/6/2009
De:
Envois: 1618
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
Merci, à vous tous, pour vos mots-soleils, odorants et tendres.

Et à Orangelle, la fée des mise en page!!!

Lou, couchée sans le foin.


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Lou, aux nuits rossignol...

tunisie
Envoyé le :  26/4/2010 0:18
Plume de platine
Inscrit le: 8/4/2010
De: tunis
Envois: 2376
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
chère amie!
c'est vrai; l'amour c'est la vie! on peut rester sans manger, sans boire mais on ne peut jamais rester sans amour!
j'ai aimé surtout ce beau tableau d'une femme rassasiée d'amour qui la fait légère , heureuse, comblée..

" Puis alors apaisée, je saurai te lâcher
tel, au ciel infini, cerf-volant coloré;
apaisée et heureuse d'avoir serré la vie
en mes bras d'amoureuse aux parfums d'infini"

merci Louandrea
Nebula
Envoyé le :  26/4/2010 7:11
Plume d'or
Inscrit le: 29/1/2010
De:
Envois: 1811
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
De la grande poésie !!


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"La sagesse est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit" (O. Wilde)

monesille
Envoyé le :  26/4/2010 22:09
Plume de platine
Inscrit le: 12/11/2009
De: Est-ce vraiment si important ?
Envois: 7087
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
Que dire sinon bravo, toujours ta belle plume amoureuse qui nous régale.


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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

eolienne
Envoyé le :  1/5/2010 9:24
Webmaster
Inscrit le: 22/6/2005
De: Région Parisienne
Envois: 40406
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
chère Sabine !

J’ai le plaisir de t’annoncer que toute l’équipe d’administration d’Oasis a élu ton poème ''coup de coeur''.

Il sera mis sur la page d'accueil du site jusqu'au prochain ''coup de coeur''.

Il sera également mis dans le recueil ''poèmes nominés'' pour y rester définitivement !

Toutes nos félicitations


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http://www.mespoemes.net/eolienne/

https://www.amazon.fr/Souffle-poétique-Adeline-alias-Éolienne/dp/2414163232

https://www.edilivre.com/sur-les-ailes-d-eole-adeline-mela-eolienne.html

Louandrea
Envoyé le :  1/5/2010 13:39
Plume d'or
Inscrit le: 12/6/2009
De:
Envois: 1618
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
Oh! Merci!!!

Ce poème me tient particulièrement à coeur, tu sais, chère "maman"!!! Merci!!!

Mille mercis à vous tous, et, en plus, c'est mon "anniversaire" Oasis, puisque c'est au 30 avril 2008 que je trébuchais sur les mots de notre Roi, le grand poète Farid Mohamed Zalhoud, et plongeais en écriture...

Merci à lui d'avoir réveillé les mots, par un merveilleux texte sur la poésie.

Merci à vous de m'accueillir depuis en terre incarnate, bruissante de saveurs et de partages, cette terre qui me fut délivrance du souffle et parole d'aube, même au plus profond de mes nuits.

Merci pour toute cette geste où de vraies valeurs existent, pour tous ces troubadours amis, et lorsqu'en mon donjon je grelotte et je souffre, je sais que quelque part un Oasien sourit, prêt à tendre la main au-delà de mes peines, et à lire mes mots des déserts en Bohême...

J'ai grandi, en Oasis, Rosa la rouge, votre vieille Warda, cette Roseargane effrontée et rebelle, est devenue Scarlett, passionnée en tourments, puis Lou, apaisée, tendrement.

Merci pour cet espace où Albatros et moi-même piquions tous nos fous-rires virtuels, merci pour m'avoir permis de vivre ce qui me fonde, des petits-princes aux rimes, et merci Marie de m'avoir rejointe en cette terre libre.

Et je ne peux vous citer tous, tant ce coeur bat largement, mais dis ma gratitude particulière à la belle Orangelle, pour ses talents d'éclairagiste des vers et pour sa présence.

Pardon de mes absences, vous savez que ce n'est pas aussi rose qu'en la petite planète d'ici pour moi, et puis je joue aussi les Madame de Sévigné sur facebook...Vous le savez, il me faudrait mille ans...

Alors au jour où mon âme soeur en poésie et en chemin de vie, ma chère Marie, fête une moitié de route, je vous remercie tous pour mes deux années merveilleuses auprès de vous!!!!

Lou, plus que jamais la vôtre!!!!!


Il me faudrait mille ans.


Il me faudrait mille ans.
Pour rester une enfant et devenir adulte, pour vivre intensément et être catapulte, pour savoir la douceur d’un couchant apaisé, découvrir la Toscane ou avoir mes bébés.
Comment faire le tour de cette vie immense, comment trouver le temps des danses et décadences, être mère et amante, lire Dante, prendre tous ces trains et les avions qui chantent ? Frissonner au matin lorsque le jour poudroie, marcher en toute neige et ne pas avoir froid, savoir faire du feu et les tartes aux groseilles, comprendre le chinois et le vol des abeilles ; jouer du clavecin, et puis du violon en un bal en Irlande, découvrir les sonates et rester la rockeuse de diamants, hésiter entre arpèges et soirées de défonce. Comment apprivoiser cet infini qui gronde, ce tsunami du temps, cette mort par seconde ?
Il me faudrait mille ans.
Pour lire tous les livres, parler les langues anciennes, me faire ballerine et me mettre en cuisine, pour aller au Pérou ou aux confins des mondes, pour aimer tous ces hommes au regard d’amadou, ou bien un seul amour que je rendrais si fou. Je ne veux renoncer à l’appétit intense, je suis celle qui dit et qui vibre et qui danse, je me veux courtisane et amie et infante, je ne veux pas choisir.
Quand je ferme les yeux parfois je revois ces rayons de lumière où dansaient si graciles les infinies poussières. Je me sens particule élémentaire, de ma propre existence à peine locataire. « Si Dieu me prête vie » me disait ma grand-mère…Si Dieu me prête vie je n’aurais pas assez de ce temps dévolu pour aimer assez bien tous mes frères ici bas, et l’indienne en sari et le clochard d’en bas, pour adopter chinoise jetée aux détritus, pour élever mes enfants au regard ingénu, pour aider mes amis en chaque coin de rue. Comment trouver la route ? Eviter nos déroutes ? Est-ce que j’aime Brahms ? Pourquoi dois-je choisir entre Bach et Johnny, pourquoi ne puis-je être Janis et Dame de Fer, mettre un jour un tailleur le lendemain pattes d’eph ? Pourquoi choisir la route et grandes découvertes plutôt que coin du feu et cultiver ma vigne ? Quand aurai-je le choix ? Je me voudrais sereine et vraiment accomplie, je ne suis que vilaine aux sabots d’infinis, jamais en paix des braves, toujours dans la bravade et l’éternel regret…
Il me faudrait mille ans.
Pour donner naissance et allaiter bébés, pour écrire mes livres et ne pas renoncer. Découvrir Mexico et tous les Béguinages, adorer les Buddhas et prier en couvent, et puis manifester et taguer le réel, m’engager me mouiller me retrousser les manches, aider les sans papiers scier les vieilles branches, goûter tous mes fantasmes, oser en rire enfin, et revoir tous les films et relire tout Proust. Parcourir la Bretagne aller à Compostelle, construire ce chalet et restaurer la grange, planter les ipomées élaguer ce vieux chêne apprendre à faire la sauce et rester mince toujours. Pour aller en Floride et aussi à Big Sur, écouter l’opéra mais danser sur les Stones, pour ne pas oublier la jeune fille en fleur qui jamais ne voulait perdre sa vie à la gagner, pour l’enfant que j’étais si tendre et si fragile, pour la femme accomplie qui choisit ses amants, pour l’aïeule à venir qui fera confitures, ou plutôt comme Maude saura parfum de neige…
La liberté d’une île. Le désert des tartares. Les grandes pyramides. Les lagons les Grands Lacs le Mont Blanc et les chutes, ma vie me bouscule comme en Niagara, et je roule aveuglée par mes rêves en défaite ne pouvant renoncer à ce sens de la fête. Mon rêve familier me hante en comète explosive, c’est celui d’une pièce inconnue découverte en mes murs, et je crie et je chante en découvrant heureuse comme une constellation, nouvelle Belletégueuse, et je parcours la pièce en m’y rêvant joyeuse…Au matin de ce rêve récurrent et magique, je me vis en futur et me sais à venir.

Il me faudra mille ans.
Pour enfin parcourir les couleurs de la terre, connaître les musées et les peintres et leurs cieux. Pour oser m’envoler sans parcours ni repère, pour faire les bons choix en agaçant les Dieux, pour ne plus regretter, pour enfin m’apaiser, pour te surprendre un jour quand tu auras grandi et aller à nos noces en robe d’organdi, pour en rire avec toi en nos folies ultimes, pour aller tout de go aux confins des ultimes, pour devenir sérieuse et ne plus m’affoler, pour me faire hirondelle comme on construit l’été. J’apprendrai la patience. J’aurai mille impudences mais serai respectée, on lira mes intenses et je serai aimée. J’aurai droit à la plage sans me sentir coupable, et tous les murs brisés de forteresse ancienne auront capitulé devant un amour vrai. Ce sera mon noël et mon temps des cerises, ma cité de la joie bruissera de cigales, tu m’attendras debout en aimant mes silences et ne m’accuseras pas de te faire une offense.
Il y aura les voyages et le retour au port, et l’odeur des vendanges en éternel retour, et les mots ribambelles et les cœurs paradis, et ce temps retrouvé sera l’Eternité.


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Lou, aux nuits rossignol...

Artnow
Envoyé le :  2/5/2010 3:58
Plume d'or
Inscrit le: 7/2/2010
De: Pyrénées - Orientales
Envois: 1264
Re: Viens à moi cet été, quand les foins odorants...
magnifique, quelle écriture, que d'émotions.


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infos, poésie, photographie, recueils :

http://www.facebook.com/pages/Arnaud-Pastoret-Poesie-Photographie/150492441685554


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