je ne vous oublie pas mes chers ainés
et le vent tournera comme les années
à l'ombre de vos visages tous ridés
nul ne sait si votre coeur sera vidé
ni l'amour que vous avez donné
et vos regards abandonnés

mon oreille pour vous écouter
anciens vous savez nous faire douter
restera le bruit de vos pas, et vos voix
gestes de tendresse actes de foi
usés par le temps vous les sages
écrire ces quelques mots sur vos images
rassurés par nos soins, étendus sereins
il a suffi parfois d'un petit rien
tous unis pour le meilleur et le bien
et je vous quitte ce soir peinée

chère Anne, ton poème exprime une certaine tristesse. que pourrais-je faire pour l'effacer ?

Alejandro.

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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".

bel hommage aux ainés qui ne méritent cependant que tu t'attriste ainsi sur leur sort.
HONORE

retourner travailler avec eux....