La larme d’un baiser
Ballade aux bords des rives,
aux bords des lèvres
dans mes rĂŞves
suivant le sillon de tes rides
M’accompagnent tes mains
caressant mon vélin.
Dans les miennes se tient ton visage,
et ma bouche dessine sur tes lèvres nos envies, nos desseins.
Je me sens un peu ivre
d’avoir bu tant de ce nectar divin.
S’entrouvrent alors mes yeux emplis de fièvre
Accrochant à l’amour ce baiser comme un ruban de satin
Mais une larme coule qui écrit déjà de son encre.
Que ce n’était qu’un souvenir,
comme un dernier soupir
d’un amour qui se meurt d’en un dernier adieu
Laissant lĂ , sur une joue
la larme d’un baiser.
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie