Mon frère décédé
Mon cœur ne le supporte pas
Les jours je vois défiler
Mais la réalité je n’accepte pas

Il est là en moi, jours et nuits
Dans mes pensées, mes gestes et mon esprit
Et je tente de refaire le passé et le présent avec des « si »
Mais rien ne change et il demeure parti

Enfin je dis mon frère mais pas réellement
Il s’agit du fils de mon ex-beau père
Celui avec qui j’ai été élevé pendant 8 ans
Avec qui j’étais fourrée sans cesse

L a vie des grands a fait que l’on nous a séparé
Une première déchirure difficile à accepter
Et, il y a peu de temps, est survenu son décès
Une seconde déchirure qui au plus profond m’a blessé

Et depuis j’en veux au monde entier
A ma mère et mon beau-père d’avoir divorcé
A mes « amis »qui m’ont, pour cette épreuve, abandonnée
A moi-même d’avoir laissé le temps passé sans le contacter avant son décès

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On a des mOts pour dire une peine légère,
Mais les grandes dOuleurs ne savent que se taire...

je voudrais tout pouvoir faire revenir de la mort ton frère mais hélas je n'ai pas se pouvoir. ton poème est un témoignage contre l'injustice de la mort. mais là encore je ne sais pas quoi dire sinon de t'inciter à continuer à écrire sur ton frère pour faire ton deuil. en tout cas je pense bien à toi.

Alejandro

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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".

il faut du temps pour accepter la mort de ceux que l'on aime;
et il en faut très peu pour réaliser que les amis se font rares quand le coeur saigne!
la mort a choisi ton demi-frère, à moi elle a emporté mon fils!
c'est impossible de l'accepter!
il ne faut pas en vouloir aux autres, la vie est faite d'erreurs, nous sommes humains!
nous ne savons pas de quoi demain sera fait?
tu ne dois pas enfermer ton coeur dans la rancune, dans les regrets,dans les reproches!
penses à ce qui fut beau entre toi et ton frère, ne laisses pas la haine t'abîmer l'âme,
écris lui de belles choses avec l'amour que tu lui portes, avec l'enfance que vous avez vécue,
ne cherches pas à comprendre pourquoi, ne gâche pas ta propre vie par les reproches envers les tiens qui sont malheureux de cette mort eux aussi! le passé ne se refait pas, ce qui est ne changera pas! penses à toi! je suis de tout coeur avec toi et avances dans le pardon! une maman qui te parle tendrement

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Auteure de "l'empreinte du diable" autobiographie de 23 années de vie, et "les aléas les chagrins et les petits plaisirs de la vie" aux éditions edilivre.com, internet, librairies

www.edilivre.c...

Bonjour Ombrenoire,

La vie est précieuse, il faut donc en profiter et ne pas inutilement la risquer pour soi-même et pour les autres
.
Vivre une existence riche de beaux sentiments et de belles pensées, de beaux actes, épanouie, en songeant à ceux qui sont disparus sans remord et sans culpabilité, est la plus belle façon de leur rendre hommage.

Amitiés
Christian

C'est si triste le décés d'un être cher, je ne peux que te donner mon soutien et toute mon amitié...

Je ne peux que compatir et vous souhaiter que bien vite la tristesse et le chagrin feront place au doux souvenir des bons moments que vous avez passé ensemble et si il n'était pas un frére de sang il était un frére de coeur et seul cela importe.
Vous n'avez pas a culpabiliser car ce sont les tourbillions de la vie qui vous ont séparé et en blamant ces adultes, peut etre avez vous raison ,mais les aléas de la vie nous incitent a prendre des décisions dont, parfois, nous évaluons mal les conséquences sur nous mais également sur nos proches.

Vous vous reprochez de n'avoir pas cherché à le revoir avant son décés mais il était impossibe de savoir qu'il allait décéder et vous aviez sans doute pensé avoir le temps de le revoir . Le destin en a décidé autrement,vous n'avez pas à vous en blamer.

le sentiment de culpabilité ne peut avoir une utilité que si il nous sert a ne pas commettre de nouveau la même erreur, mais il doit aussi vite que possible s'effacer.
Je suis assez fou pour croire que l'amour que nous avons eu ou que nous avons nous survivra un jour d'une façon ou d'une autre.


Courage.

Si tu savais ce que je te comprends...
J'ai perdu mon frère alors que nous étions "presque jumeaux", étant si rapprochés par nos quinze mois d'écart seulement et par le fait que c'est lui qui m'a appris à parler, paradoxalement...
Il est "parti" suite à un terrible accident... Et je regretterais tout comme toi, et toute ma vie, le fait que je n'ai pu lui parler avant.
Nous restent des tonnes de regrets, et des océans de tendresses à cette évocation. Ils font partie de nous, ombrenoir, pour toujours !
Le temps ne peut guérir, mais il atténue, un peu...
Bisous et merci de ce partage émouvant... qui m'a replongé dans le passé, l'incursion vers l'inoubliable.

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