Je sarcle le champ de ma poésie (Dédié au grand poète amazigh MOHAMED FARID ZELHOUD)
Je sarcle les champs
De mes chants
Loin d’être méchant
Le chemin de la poésie
Est assez long
La volonté est fatiguée
Et le pas lent...
Ne me mène qu’aux épines
Laissant pourrir les racines
Je sarcle mon verger
Où je garde mes mots
Toujours en troupeaux
A l’instar des bergers
Lorsque le sentier de la poésie
Est sarclé avec amour
Les mots deviennent mes fleurs
Qui dans le for intérieur
Vacillent et m’effleurent
Je dépoussière la face de mon miroir
Qui couvre ma mémoire
Jusqu’à ce qu’elle aurait ses primes moires
Le ciel de la poésie est parfois brumeux
Quand la conscience est lucide
Elle ne juge jamais dans le vide
Elle distingue les jours calmes et les jours orageux
Ravi ou morose
J’arrose mes roses
Au milieu de mon champ de capucines
Le jardin de la poésie n’est pas toujours fleuri
Une rose offre ses couleurs et nous sourit
Une autre grimace et nous enfonce ses épines
VAL D’ARGENTEUIL :21/3/2009
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