Les herbes folles
Les herbes folles qui se plissent, s’enlacent et dansent
comme un tango Argentin dans la pampa balayée par le vent.
C’est au sol qu’elles se couchent aux champs d’amours
dans le chant des amants.
Les yeux perdus, en suspend dans le temps
d’un hier, d’un ailleurs entre le ciel et la terre.
Ensemencent le printemps de leurs spores amoureux,
et puis se redressent si fragiles, si graciles ,
fières et heureuses des caresses de l’instant.
Nous sommes ces herbes folles qui voulaient capturer le vent,
pour rester enlacé le temps que dure une vie.
Mais jamais ne s’arrête le vent,
comme le temps il ne fait que passer.
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie